Danièle – novembre 2017.

Je dois être « l’ancienne » avec mes 77 ans, enseignante en retraite maintenant, avec 2 accidents de voiture très graves avant mes 35 ans, j’ai traité par « le mépris » mes douleurs toujours plus fortes.

Vers 50 ans, l’obligation d’opérations d’hernies discales et les interrogations du chirurgien opérant (crainte de cancer et recherche) ont soulevé le lièvre : la maladie était détectée sans plus. Je dois dire que je suis l’ainée d’une fratrie de 6 dont seuls 2 (l’ainée et le plus jeune) sont atteints. Voilà pour le contexte.

Il a fallu que les atteintes se multiplient pour que je m’interroge sur cette maladie (et que mon frère médecin soit allé aux renseignements pour lui même). Maintenant, nous avons été reconnus. Cela a été plutôt difficile pour moi car j’avais déjà une prothèse de la hanche droite (« normal à mon âge » d’après les médecins contrôleurs !) et il a fallu se fâcher pour passer en 2016 à la prothèse de l’épaule droite. On commence à parler de l’épaule gauche. On verra en 2018 ! Je tiens avec 1 Dafalgan par jour le matin et parfois un 2ème le soir.

J’habite dans l’Aude en milieu rural depuis 2013 après une vie bien remplie dans le Pas de Calais.

Je reste active le plus possible même si j’ai des difficultés pour marcher. Je continue à conduire ma voiture ce qui assure mon autonomie, mais je ne fais plus aucun grand déplacement.

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